Comparatif

29 janvier 2015

Comparatif : Honda VFR 1200 X, Suzuki DL 1000 et Yamaha XT 1200 ZE

Comparatif : Honda Crosstourer, Suzuki V-Strom et Yamaha Super Ténéré

Rififi chez les trails

Quoi de tel qu’un trail-GT pour tailler la route, quelle que soit la route ? Lisse ou défoncée, ces outils passe-partout s’accommodent de tout mais réclament un certain budget. Une donnée que la Suzuki V-Strom 1000, dernière arrivée, entend bousculer avec un tarif résolument inférieur à ses rivales. Alors, bonne affaire ?

Alors… Comparo trails twins… Suzuki : OK. Yamaha : OK. BMW ? Ah, pas de R 1200 GS disponible à cette date, refonte du parc presse oblige. Moto Guzzi ? Ah, pas de Stelvio 1200 disponible. Bon… Alors comparatif trails avec une roue avant de 19 pouces, pour exclure les sportifs… On a quoi d’autre ? Triumph ? Pas de Tiger dispo… Honda ? Crosstourer 1200, yes ! Bon, c’est dans la poche ! L’hiver est déjà une période assez barbante en elle-même pour rouler à moto (adhérence précaire, soleil qui ne reste pas longtemps quand il daigne apparaître), mais il faut aussi ajouter à cela les impondérables liés à la fin d’année. Non, pas les cadeaux de Noël, mais les renouvellements de parc presse qui arrivent tous au même moment. Bon, en même temps, mieux vaut faire ça l’hiver que l’été ! Comme il faisait froid, gris, moche, gras et qu’en plus ça commençait mal, nous nous sommes mis en mode Relais & Châteaux (ben quoi, dehors il fait froid…) et avons enfourché nos trois destriers caparaçonnés, bardés de sacoches, pare-mains, pare-pierres, partout !

Trois looks, trois horizons

Difficile de trouver plus bel écrin pour nos trails. Promis, on a pas fait de burn dans les graviers !

Difficile de trouver plus bel écrin pour nos trails. Promis, on a pas fait de burn dans les graviers !

La comparaison avec le cheval, « la plus noble conquête que l’homme ait jamais faite » selon Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon et fameux naturaliste français, n’est pas fortuite. Oscillant entre 845 et 870 mm au garrot, nos trois montures du jour sont…hautes. Vues d’en bas, c’est impressionnant et tout manque de souplesse se traduira par une élongation garantie, assortie d’un ridicule sans nom. Courts sur pattes prévenus ! Celle qui culmine le plus haut, c’est la Yamaha. La selle est perchée à 870 mm au maximum mais peut, par le biais de la suspension électronique, être également la plus basse des trois à 845 mm du sol quand même. Ajoutez à cela la largeur de la dite selle et vous comprenez qu’il faille des jambes de top-model pour poser les pieds à plat sur le sol. Les deux autres trails culminent à 850 mm, ce qui n’est somme toute pas mal. Pas l’Everest, mais pas mal…

Côté style, trois écoles s’affrontent. La plus civilisée est sans conteste la Honda, avec des lignes fluides soulignées par un blanc nacré. De plus, c’est la mieux finie avec ses jantes rayonnées si particulières (l’arrière étant mise en valeur par le monobras) et ses plastiques de qualité. Bémol cependant pour le kit de bagagerie, à l’aspect « façon aluminium brossé mais en plastoque » pas très heureux. La Suzuki reprend les canons esthétiques du genre, initiés par son aieule DR 800. Bec de canard proéminent, grosses protections tubulaires et…freinage de GSX-R ? Ah ? La Suz’ est sans conteste la plus canaille des trois, avec ses jantes à bâtons, sa fourche inversée Kayaba et ses étriers radiaux Tokico à quatre pistons. Et la Yamaha ? Le Dakar vous fait rêver ? Vous n’envisagez les voyages que sur des routes non balisées et du sable à perte de vue ? La Super Ténéré est taillée pour vous ! Look de baroudeuse, réservoir ventru, protections plastiques larges, malles métalliques, tableau de bord digital façon road-trip avec visserie apparente… Le nom du désert du Niger n’est pas usurpé et la Yamaha respire l’aventure.

Ho hisse ! (Ou hissé haut…)

La position de conduite de la Suzuki impose d'avoir les pieds plus en avant que sur les autres, ce qui se voit ici.

La position de conduite de la Suzuki impose d’avoir les pieds plus en avant que sur les autres, ce qui se voit ici.

Et à bord ? Le tableau se nuance, mais les philosophies restent. Ces trois trails dans leurs versions suréquipées protègent leur pilote contre les éléments avec un certain brio. Mention spéciale à la Honda, équipée d’une bulle optionnelle particulièrement vaste ! Vaste, mais non réglable… Un défaut que les deux autres protagonistes ne connaissent pas ! La Suzuki est la seule à proposer un réglage en inclinaison, d’une simple pression du doigt (ou de la main en roulant). La bulle se règle également en hauteur, mais là il faut sortir les outils. Notre version d’essai disposait d’une bulle optionnelle un peu plus grande que l’origine, et logiquement plus protectrice. La Yamaha, elle, propose un astucieux réglage manuel sur trois hauteurs (mais pas d’inclinaison). Astucieux, certes, mais pas pratique du tout puisque les deux mains sont nécessaires pour faire cette opération.

La Yam’ se rattrape un peu en protégeant mieux les jambes que ses consœurs, grâce à un carénage particulièrement large. Du côté des jambes, justement, vous avez dans tous les cas intérêt à être bien pourvu et à vérifier avant de tenter des acrobaties que le sol est d’une stable, de deux plat… Sinon, c’est la chute ridicule à l’arrêt. Dame, c’est haut ! Les selles sont toutes accueillantes et reposantes, l’idéal pour envisager les longs parcours pour lesquelles ces motos sont faites. Enfin, l’équipement tourne encore une fois à l’avantage de la Yamaha, même lorsque les rivales ont des options en plus… La Yamaha est en effet la seule à proposer en série les suspensions électroniques, mais aussi les poignées chauffantes (et qu’est-ce que ça peut faire du bien en cette saison…) et le régulateur de vitesse. Au moment de charger nos mules avec options, un constat est vite fait : les valises, c’est bien, encore faut-il qu’elles soient pratiques ! La Yamaha ferme la marche avec une ouverture façon casier de rangement militaire pas très pratique, hormis en zone sensible. En effet, même au-dessus d’un marécage vos affaires ne risquent pas de tomber en ouvrant. La Suzuki propose des éléments assez petits (surtout la valise droite, pour cause d’échappement) et pas super bien finis. La Honda fait mieux mais sa valise droite est tarabiscotée, là encore pour cause de silencieux volumineux. C’est toutefois celle qui engloutira le plus de matos avec ses éléments aux formes géométriques.

Mode A, mode B…

La Suzuki est plus alerte que ses rivales, grâce à un poids bien inférieur. Pour autant, toutes trois avalent la route avec une rare aisance...

La Suzuki est plus alerte que ses rivales, grâce à un poids bien inférieur. Pour autant, toutes trois avalent la route avec une rare aisance…

Les évolutions à basse vitesse en ville et pour les besoins des photos permettent de mettre en avant une stabilité et une docilité remarquable pour ces trois dromadaires mécaniques. Si le V4 Honda remporte facilement cette manche grâce à une rondeur agréable mais surtout un DCT qui frôle l’assistanat, les deux bicylindres ne sont pas ridicules. La Super Ténéré profite de son coffre moteur pour reprendre dès les plus bas régimes et même le bloc Suzuki, plus caractériel, ne montre pas trop de signes d’impatience. En revanche, la Suz’ propose une position de conduite assez particulière, les pieds bien plus en avant que sur les deux rivales du jour. Pas inconfortable, mais moins naturel que la position un peu plus basculée sur l’avant proposée par la Honda et la Yamaha. Dès que l’on peut ouvrir un peu plus les gaz, le sol froid et humide par endroits se rappelle à notre bon souvenir.

Heureusement, les aides électroniques veillent. Nos trois montures disposent d’un anti-patinage en série, celui de la Honda ayant été le plus prompt à se déclencher. Peut-être est-ce du au DCT, qui a tendance à relâcher un peu plus sèchement l’embrayage qu’un être humain dans ces conditions… Malgré l’intervention de l’électronique, la Honda n’a pas empêché Benoît de réaliser quelques dérives en sortie de courbe, signe de la santé du V4 qui dispose du plus gros couple disponible. Et les twins ? Ben, c’est mou mon capitaine… La Suzuki était pataude, et la Yamaha franchement neurasthénique… Un paresseux sous benzodiazépine ! Ça, c’est sur le mode le plus doux. Car la Super Ténéré et la V-Strom disposent chacune de deux cartographies moteur. Si la Suzuki y gagne en peps et est plus agressive, la Yamaha change carrément de personnalité, passant de mollassonne à franchement rageuse. Toute deux ont alors de quoi répondre du tac au tac au V4 Honda, d’autant plus qu’elles sont franchement plus légères…

Le poids, c’est l’ennemi

Pour voyager, la Honda offre le plus de capacité d'emport et le plus de confort.

Pour voyager, la Honda offre le plus de capacité d’emport et le plus de confort.

Car c’est là que la Honda perd gros. Elle aurait intérêt à faire un régime sec ! 285 kilos tous pleins faits pour la Crosstourer, dont 10 kilos pour la transmission DCT. En face, la Yamaha pèse tout de même 265 kilos avec les pleins, mais c’est toujours 20 kilos de mieux. Et la Suz’ ? Ballerine du lot, la V-Strom ne pèse que 228 kilos, avec les pleins s’il vous plaît ! Un poids plume qui se ressent pleinement côté comportement routier… Plus légère, la Suzuki est plus facile à inscrire en courbe, plus naturelle et permet de jouer un peu plus facilement à son guidon. A cela s’ajoute le fait que la Suzuki dispose de suspensions efficaces et d’un freinage au-dessus de tout soupçon, même si les deux rivales font presque aussi bien tout en faisant l’impasse sur les étriers radiaux. Le réglage de la suspension arrière est très accessible sur le flanc gauche (mollette déportée).

Bref, la Suzuki est visuellement la plus sportive, et cela se confirme sur la route. Lésées par leur embonpoint, les deux autres ne sont pas pour autant des limaces. Le DCT de la Honda permet d’oublier toute notion de passage des rapports, surtout en mode S, et de se concentrer sur le placement de la Crosstourer. La partie-cycle met alors en avant sa grande facilité et surtout son confort, le meilleur du lot. Si la Crosstourer n’est pas la plus agile, elle vous emmènera loin avant que vous ne rendiez les armes. Comme sur la Suzuki, le réglage de l’amortisseur en précharge se fait par une mollette déportée, très accessible. Enfin, la Yamaha est totalement neutre et bien servie par des suspensions adaptatives efficaces. En fonction des réglages, elle oscille entre le chewing-gum et la planche de bois, autorisant toutes les variations de conduite. Des trois, elle est peut-être la plus homogène, mais il faut y mettre le prix…

Des trails en or…massif !

L'équipement de la Super Ténéré est le plus fourni, et c'est la plus chère. La Suzuki, bon marché, est un excellent choix. La Honda n'est pas donnée, mais homogène et confortable.

L’équipement de la Super Ténéré est le plus fourni, et c’est la plus chère. La Suzuki, bon marché, est un excellent choix. La Honda n’est pas donnée, mais homogène et confortable.

Il faut le dire, nos trois montures du jour ne sont pas spécialement données. Honda et Yamaha jouent notamment dans le haut du panier, avec 15 599 € et 15 999 € en tarif de base. Mais, à ce tarif, la Yamaha est réellement plus équipée que sa rivale, on l’a vu. Avec les options présentes (valises, top-case et bulle haute pour la Honda, valises seulement pour la Yamaha), l’écart se resserre un peu, mais la Yamaha offre toujours le régulateur de vitesse et les poignées chauffantes en plus. Et la Suzuki ? Avec 12 499 € en prix d’appel, on pourrait penser qu’elle ne joue pas dans la même cour que ses copines ! Or, que ce soit en prestations dynamiques, en confort, ou même en équipement, elle est précisément la rivale désignée des autres maxi-trails. Et, à ce tarif, c’est carrément l’affaire du siècle. Bon, le tableau est toutefois à nuancer un peu car notre version Tourer (il existe deux packs d’accessoires, baptisés Tourer et Adventure), est affichée à 14 599 €, ce qui réduit un peu l’écart avec la Super Ténéré et la Crosstourer.

Mais, même ainsi, la balance penche en faveur de la V-Strom. Côté consommations, la Suzuki et la Crosstourer font jeu égal avec un peu plus de 6 litres aux cent. La Super Ténéré, elle, s’est montrée plus gourmande avec près de 8 litres aux cent engloutis pendant notre essai. Curieux, même s’il faut reconnaître une sacrée santé au parallel twin des trois diapasons !

BILAN

Honnêtement, ces trois machines font jeu égal sur la route, offrant toutes trois des prestations proches en termes de comportement routier, de confort ou de performances moteur. La Honda se révèle être la plus facile à emmener grâce à un DCT bien calibré, mais est terriblement lourde. La Yamaha est la plus aventurière et la mieux équipée, mais elle le fait payer au prix fort. La Suzuki, bien équipée, performante et dotée d’un super châssis aurait logiquement du l’emporter avec un tarif canon. Mais les options font trop enfler le tarif de base et les rivales en offrent du coup un peu plus, pour à peine plus cher… Dommage. Toutes trois se tiennent néanmoins dans un mouchoir de poche.

Fiches express

Notes

Honda VFR 1200 X Crosstourer DCT Suzuki DL 1000 V-Strom Yamaha XT 1200 ZE Super Ténéré
Finition : 7/10 7/10 8/10
Équipements: 8/10 7/10 9/10
Confort : 8/10 6/10 7/10
Protection : 8/10 7/10 8/10
Moteur : 9/10 8/10 9/10
Partie-cycle: 8/10 9/10 8/10
Budget : 6/10 8/10 6/10

NOTE GLOBALE

1ere Yamaha XT 1200 ZE Super Ténéré : 7,8/10
2e Honda VFR 1200 X Crosstourer : 7,7/10
3e Suzuki DL 1000 V-Strom : 7,4/10

ON AIME : Honda VFR 1200 X Crosstourer DCT ON N’AIME PAS :
La facilité d’utilisation Le poids vraiment élevé
Le DCT qui se fait oublier à l’usage La finition de la bagagerie optionnelle
Le confort prodigué Le TCS joueur, peut-être trop…
La performance du V4
ON AIME : Suzuki DL 1000 V-Strom ON N’AIME PAS :
Le tarif de base plancher La position de conduite…déroutante
Le moteur, silencieux mais volontaire La finition un peu en retrait
La partie-cycle légère La sonorité timide du twin
Le freinage impressionnant Les valises étriquées
ON AIME : Yamaha XT 1200 ZE Super Ténéré ON N’AIME PAS :
L’équipement complet Un peu lourde aussi…
Les suspensions électroniques, redoutables Le tarif salé
Le comportement routier sain et joueur Le réglage de la bulle à deux mains
Le bicylindre tonique en mode sport Les valises à ouverture peu pratique
Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudOn retrouve sur la Crosstourer les commodos désormais communs à une grosse partie de la gamme Honda dotée du DCT, avec les boutons de commande de la boîte. Photo : Emilien BraudOn retrouve sur la Crosstourer les commodos désormais communs à une grosse partie de la gamme Honda dotée du DCT, avec les boutons de commande de la boîte. Photo : Emilien BraudL'antipatinage est, comme sur la Yam' et la Suz', déconnectable. En revanche, un seul mode : On ou Off. Photo : Emilien BraudPas de prise 12V, pas de commandes du tableau de bord au guidon. Un poil chiche la Honda ? Photo : Emilien BraudLe tableau de bord est complet mais le compte-tours par barres graphes n'est pas super lisible. Photo : Emilien BraudComme la Super Ténéré, la Honda rassure avec un train avant bien guidé et un freinage efficace. Photo : Emilien BraudLe V4 ne se laisse pas admirer. Seule la boîte DCT dépasse des carénages ! Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien Braude monobras dégage la superbe roue à rayons. C'est vraiment beau ! Photo : Emilien BraudLa valise droite est plus tarabiscotée, pour cause de silencieux derrière. En revanche, les formes géométriques des casiers sont un atout pour y loger des objets. Photo : Emilien BraudLa finition de cette bagagerie est moyenne, avec un plastique façon aluminium pas très heureux. Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudLe top-case accueille sans problème un casque, mais pas deux. Photo : Emilien BraudCardan. Pratique, fiable, propre et insensible à la conduite... Bref, nickel. Photo : Emilien BraudCela fait vraiment bizarre de ne pas avoir de sélecteur... Photo : Emilien BraudL'éclairage de la Honda est performant, sans plus. Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudLes commandes au guidon gèrent les cartographies moteur et l'anti-patinage. Pour les infos, il faut tendre le bras. Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudMalgré un tarif plancher, la V-Strom soigne ses occupants avec, entre autres, une prise 12V. Photo : Emilien BraudTrès complet, le compteur est parfaitement lisible. En revanche, le compte-tours analogique pourra être considéré comme vieillot par certains. Photo : Emilien BraudCe bec de canard a fait couler de l'encre depuis 1988 et le DR 750 ! Photo : Emilien BraudL'éclairage de la Suzuki vaut celui de la Honda, avec un faisceau un peu plus large cependant. Photo : Emilien BraudLe train avant de la Suzuki ne dépareillerait pas une sportive ! Matez les freins ! Pour autant, la différence est minime avec ses rivales du jour... Photo : Emilien BraudLe bicylindre en V offre un bon agrément et une souplesse à tous les niveaux. Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudLes valises sont assez vastes, mais peu pratiques à cause de formes étranges. La droite perd en contenance à cause de l'échappement. Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudBelle contenance pour le top-case, mais finition assez médiocre. Bon point pour la sangle de maintien du capot en revanche. Photo : Emilien BraudLa Suzuki fait l'impasse sur le cardan. Les voyageurs au long cours pesteront plus d'une fois sur cette chaîne qu'il faut graisser et retendre... Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudFouillis ? Un peu, mais pratique et complet ! Photo : Emilien BraudLe tableau de bord typé offroad a fière allure. Notez la prise 12V en bonne place. Photo : Emilien BraudTrès complet le tableau de bord de la Yamaha (infos des suspensions, deux trips, totalisateur, jauge à essence, rapport engagé, température moteur, température extérieure et autonomie) ! Et parfaitement lisible qui plus est... Photo : Emilien BraudLe réglage de la bulle en hauteur impose de dévisser deux écrous et de manœuvrer la bulle à deux mains. Photo : Emilien BraudLe réglage de la bulle en hauteur impose de dévisser deux écrous et de manœuvrer la bulle à deux mains. Photo : Emilien BraudLe train avant de la Yamaha est parfaitement guidé et les freins assurent. Photo : Emilien BraudEncasulé, le bicylindre ne laisse voir que ses carters. Il grogne un peu mais affiche une belle santé ! Photo : Emilien BraudLe cardan, c'est propre et discret. Un régal à l'usage ! Photo : Emilien BraudPas super pratiques les valises, avec leur ouverture étroite ! En revanche, rien ne tombe à l'ouverture (dans la boue par exemple). Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien BraudLe haut des tubes accueille les éléments de la suspension électronique. Photo : Emilien BraudLe double optique de la XT ZE est très efficace la nuit. Bon faisceau, large et puissant. Photo : Emilien BraudPhoto : Emilien Braud

Merci à l’établissement de l’Abbaye des Vaux de Cernay (78) qui nous a autorisés à profiter de son splendide domaine pour prendre une partie de nos clichés. Si vous avez l’occasion d’y passer, le cadre est magnifique. Même en hiver !

Par Simon Palatchi, photos Emilien Braud

6 réflexions au sujet de « Comparatif : Honda VFR 1200 X, Suzuki DL 1000 et Yamaha XT 1200 ZE »

  1. Pour avoir pu essayer le DL 1000. J’ai regretté un ABS non deconnectable qui se déclenchait trop rapidement.

  2. désolé , je pense que vous faites une erreur sur la hauteur de selle de la Yamaha
    c’est pas la plus haute , elle est réglable en deux positons , 845 et 870 en changent un truc sous la selle
    les 845 mm peuvent montrer , bien évidemment si on règle les suspensions avec bagages , passager ou bagages et passager

  3. Bonjour Paulo, effectivement, nous avons oublié de mentionner ce dispositif purement mécanique ! Néanmoins, les suspensions électroniques permettent elles aussi de faire jouer la hauteur de selle avec une certaine amplitude… Et, je vous le confirme, en jouant avec les suspensions mon mètre quatre-vingt touchait – ou non – le sol !
    Motardement,

    Simon Palatchi

  4. Curieux j’ai une 1200 super teneré XTZE je ne consomme pas plus de 5,5 l en moyenne et 6,5 l en conduite sportive.
    Merci pour le compte rendu de l’essai

  5. Consommation Crosstourer 6 litres mais guère plus sur autoroute à 140 et même 5 Litres à 90 Sans tirer dessus.
    Son seul défaut , moteur bruyant qui fatigue à la longue;

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*